Thursday, April 11, 2013

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Le colloque



 


Pendant deux jours, nous avons discuté, entre nous et avec un public très attentif - et beaucoup plus nombreux qu'on pouvait le soupçonner - des grands thèmes; anciens ou modernes, innovés par Jean-Pierre Vernant. Je dois en remercier vivement l'Ambassade de France et l'Institut Français de Bucarest, notamment MM. Stanislas PIERRET, Fr. FLEURY, Isabelle GLAS et Bertrand BOISDEFFRE; le centre ANHIMA de l'EHESS - Paris, qui y a délégué cinq de ses membres, dont la présence a illustré au plus haut degré notre réunion;  l'Université de Bucarest, et notamment MM. Mircea DUMITRU, son Recteur, et Vlad NISTOR, Président du Sénat de l'Université;  la Faculté d'Histoire de l'Université de Bucarest, et notamment le Département d'Histoire Ancienne et d'Archéologie, dirigé par Mme Daniela ZAHARIA. Avec une parfaite compréhension de l'importance de notre initiative, tous les collègues cités, mais aussi les membres de notre département, ainsi que ceux - ou plutôt celles - du Département de Lettres Classiques de notre Université et des deux lycées, le lycée français "Anna de Noailles", ainsi que "Scoala Centrala" de Bucarest, le lycée jumelé avec le lycée français, ont participé avec enthousiasme et compétence aux deux journées du colloque. 
Enfin, mais nullement en dernier lieu, je dois exprimer notre gratitude commune envers l'initiatrice de cette rencontre, Mme Christine COSTE, professeur au Lycée français "Anna de Noailles" de Bucarest; avec Mlle Alexandra LITU, de notre Université, elles ont toutes les deux consacré plus de trois mois d'intenses efforts pour faire aboutir, matériellement et intellectuellement, notre projet.

Nous avons examiné le riche héritage de Vernant avec le sens critique qui est l'une de ses composantes majeures, mais aussi avec l'affection admirative que tous ceux parmi nous qui avons eu le bonheur de l'aborder en personne et de suivre son enseignement au fil des années ont précieusement gardé à l'égard de Jipé.




Friday, April 5, 2013

Une histoire humaine: la Grèce

 
 Stella Georgoudi,  Hommage à Jean-Pierre Vernant,
"Kernos", 20 (2007). Varia



Lorsque tu te mettras en route pour Ithaque, souhaite que le chemin soit long, plein d’aventures, fertile en découvertes.
C.P. Cavafy, "Ithaque", dans Poèmes     
(trad. fr. G. Papoutsakis, Paris, 1958)       

Après un beau voyage, que seules les « Ithaques » peuvent offrir, Jean-Pierre  Vernant est arrivé au terme de son chemin, le 9 janvier 2007, à l’âge de 93 ans.  On  sait  qu’il  est  difficile,  voire  impossible  de  tracer,  en  peu  de  mots,  l’itinéraire, si riche et si complexe, d’un homme qui a su, avec une admirable  constance, entrelacer sa vie de chercheur et sa vie de citoyen. La vie engagée  d’un politês, marquée surtout par la lutte antifasciste, mais aussi par d’autres  événements forts, par d’autres tragédies qui ont jalonné le XXe siècle. Ainsi, ces  quelques mots simples, écrits avec émotion en la mémoire de ‘Jipé’, ne sauraient  séparer « sa façon de penser philosophiquement » de son « engagement politique » comme il le disait lui-même.  
à Provins (Seine-et-Marne), en 1914, dans une famille de tradition anti- cléricale et dreyfusarde, Jean-Pierre Vernant, orphelin de guerre et pupille de la  nation, fait ses études philosophiques à la Sorbonne, études couronnées par une  belle réussite, puisqu’en 1937, il est reçu premier à l’agrégation de philosophie un exploit accompli aussi par son frère ainé, Jacques, deux ans plus tôt. C’est  l’époque le ciel est déjà assombri par les nuages fascistes, le vent nazi  commence à souffler en bourrasques, les étudiants et militants antifascistes  affrontent, au Quartier latin, les sympathisants et adeptes de l’Action française  (mouvement nationaliste et antisémite de triste mémoire). Dès 1934, Vernant  s’engage activement dans ces luttes, au sein des Jeunesses communistes, et il  devient plus tard membre du Parti communiste français, qu’il va définitivement  quitter en 1970, au bout d’une longue période d’hésitations, de doutes, voire  d’opposition contre le dogmatisme, les interprétations toutes faites, la pensée  unique, l’absence de la libre parole.   Mais l’heure n’est pas encore à la rupture rupture d’ailleurs avec le parti  seul et son appareil, jamais avec la gauche, ses combats, ses idéaux. L’heure est  à la guerre avec l’Allemagne, à la défaite et l’humiliation, au régime collabora- tionniste de Vichy, contre lequel le jeune Vernant, professeur alors dans un  lycée de Toulouse, ne pouvait rester indifférent.
Certes, comme il l’écrira beaucoup  plus  tard,  « rien  n’obligeait  à  entrer  dans  la  Résistance ».  Rien,  en  effet,  si  ce  n’est  cette  « sorte  de  folie »  qui,  à  un  moment  crucial  pour  la  communauté,  pousse  certaines  personnes,  qui  n’ont  apparemment  rien  d’héroïque,  à  se  donner  totalement  à  une  juste  cause,  au  risque  de  leur  vie,  en  rejetant  tout  compromis,  en  refusant  de  céder,  de  renoncer,  de  plier.  Comme  le  disait  joliment Vernant, on fait un « choix qui ressemble un peu à celui d’Achille : il  est  jeune,  il  sait  qu’il  va  mourir,  mais  il  y  va ».  C’est  ainsi  que,  lui  aussi,  il  y  est  allé,  en  entrant  dans  la  Résistance  dès  1940.  
Connu  sous  le  pseudonyme  de  « Colonel  Berthier »,  il  est  de  tous  les  combats  dans  le  maquis  et  dans  la  ville,  il  devient  chef  militaire  des  Forces  Françaises  de  l’Intérieur  (FFI),  pour  toute  la  région  Sud-Ouest  de  la  France,  il  participe  à  la  libération  de  Toulouse  (août  1944).  Une  longue  période  de  sa  vie,  vouée  à  la  résistance  et  aux  combats  pour  la  liberté,  une  période  dont  il  parlait  toujours  avec  beaucoup  de  retenue,  mais  qui  lui  a  valu  les  plus  hautes  distinctions  de  la  France :  compagnon  de  la  libération,  commandeur  de  la  Légion  d’honneur,  grand  officier  de  l’ordre  national du Mérite.   
Ce dévouement, cette passion, on les voit aussi à l’œuvre dans les recherches  que  Vernant  entreprend,  par  la  suite,  sur  les  Grecs  et  leur  civilisation,  en  se  mettant  « à  l’école  des  hellénistes ».  Un  retour  donc  à  une  ‘autre’  culture,  bien  que ‘familière’ plus ou moins à l’homme occidental, une interrogation constante  sur  un  passé  lointain,  un  passé  cependant  qui  se  pense  toujours  par  rapport  au  présent,  comme  le  dit  encore  Vernant  dans  La traversée des frontières  (Paris,  Seuil,  2004) : « Y a-t-il des liens entre ma lecture de l’épopée homérique et mon action  dans  la  Résistance  militaire,  avec  les  risques  qu’elle  comportait ?  À  la  réflexion,  ces  liens  me  sont  apparus  très  clairs,  qui  ont  tissé,  entre  mon  interprétation  du  monde  des  héros  d’Homère  et  mon  expérience  de  vie,  comme  un  invisible  réseau  de  correspondances  orientant  ma  lecture  ‘savante’  et  privilégiant,  dans  l’œuvre du poète, certains traits : la vie brève, l’idéal héroïque, la belle mort ».  
Deux  savants  ont  fortement  marqué  les  débuts  de  ce  que  Vernant  appelait  sa  « conversion  à  l’hellénisme »,  deux  hommes  antifascistes  et  antiracistes,  que  Vernant  n’a  jamais  reniés :  Ignace  Meyerson,  l’inspirateur  de  la  psychologie  historique,  qui  a  confié  au  jeune  chercheur  le  secrétariat  de  rédaction  du  Journal  de psychologie    une  responsabilité  qui  constitue  toujours,  comme  on  le  sait,  un  excellent outil d’apprentissage, et Louis Gernet, philosophe et sociologue autant  qu’helléniste,  directeur  de  L’Année sociologique,  qui  a  mis  en  œuvre  une  approche  anthropologique  de  la  Grèce  ancienne.  Deux  « maîtres  à  penser »  donc,  source  pérenne  d’inspiration  et  de  réflexion  pour  Vernant,  tout  au  long  d’une  carrière  qui  l’a  vu  successivement  chargé  de  recherches  au  Centre  National  de  la  Recherche  Scientifique  (CNRS,  1948-1957),  Directeur  d’études  à  l’École  Pratique  des  Hautes  Études    la  VIe  Section,  1957-1968,  puis  à  la  Ve  Section  des  Sciences  Religieuses,  1968-1975),  enfin  professeur  au  Collège  de  France  (1975-1984).

Les travaux de Vernant sont souvent devenus objets de réflexions, d’analyses, d’observations, et il conviendra sûrement d’en reparler un jour avec toute  l’attention, le respect, l’honnêteté intellectuelle qu’on leur doit et qu’ils méritent  pleinement. Car cette œuvre, qu’elle recueille la plus large adhésion ou qu’elle  suscite certaines critiques, ne laisse jamais personne indifférent. Et cela vaut  pour tout lecteur ou auditeur, qu’il soit universitaire, étudiant, enseignant du  secondaire, collégien ou lycéen, ou encore, tout simplement, quelqu’un faisant  partie de ce ‘grand public’, comme on le dit maintenant, quelqu’un captivé  surtout par les mythes grecs ou les pérégrinations d’Ulysse, que Vernant faisait  si bien revivre sous son écriture limpide ou par sa parole vive et lumineuse. Mais ces quelques mots d’hommage n’ont, bien entendu, aucune vocation  de présenter, même dans ses grandes orientations, cette œuvre de fondateur  qu’a accomplie Vernant. On peut seulement dire que, dès ses premiers livres  (Les origines de la pensée grecque, Paris, PUF, 1962; Mythe et pensée chez les Grecs. Études de psychologie historique, Paris, Maspero, 1965), Jean-Pierre Vernant a ouvert  une brèche dans l’univers souvent clos et conservateur de la recherche sur le  monde antique. D’article en article, d’un ouvrage à l’autre, il renouvelle, voire  révolutionne, l’approche de la Grèce ancienne, en privilégiant une démarche  pluridisciplinaire, en faisant appel non seulement à la philosophie, la psychologie historique et à l’anthropologie sociale, mais aussi à la philologie, à l’histoire  ou à l’iconographie.   
Une question fondamentale sous-tend ses nombreux écrits : qui est, en fait,  l’homme grec ancien, comment s’est-il construit et transformé dans ses façons  d’agir et de penser, dans le cadre de sa vie sociale et politique ? Comment peut- on reconstituer sa mémoire, saisir son imaginaire mythique, le suivre dans son  cheminement intellectuel ? Or l’histoire de l’homme grec se fait à travers l’histoire de ses œuvres. Vernant étudie donc cet homme antique à partir de tout ce  qu’il a créé et produit, dans les divers secteurs de la vie collective et individuelle.  Il explore ainsi ses outils et ses techniques, il examine ses institutions civiques et  sa pensée politique et juridique, il sonde son univers religieux peuplé de héros  et de dieux, il interroge ses mythes et ses récits, il analyse ses grandes créations  littéraires et plastiques, ses ouvrages scientifiques, il réfléchit aussi sur l’homme  grec en tant qu’individu, dans ses rapports avec soi-même et avec les autres[1].  
Mais, en réfléchissant sur l’Antiquité, Vernant s’interroge en même temps  sur nous-mêmes et notre monde, un monde qu’il met en question. Certes, la  culture occidentale doit beaucoup à la Grèce ancienne, considérée comme le  point de départ de modes de pensée développés en Occident. Certes, lorsqu’on  parle de la raison, de la démocratie, de la tragédie ou de l’éthique, c’est aux  sources grecques qu’on remonte pour saisir en profondeur le sens et la valeur  de ces mots. Mais la grande contribution de Vernant c’est d’avoir expliqué historiquement ce qu’on appelle encore, de façon erronée et dépassée, le « miracle grec ». Grâce à ses recherches, la Grèce ancienne n’apparaît plus comme un  « absolu, une révélation à la fois universelle et mystérieuse », comme une terre  de miracle et de lumière éternelle, auraient surgi ex nihilo et presque simultanément les sciences, la philosophie et la politique. Il ne faudrait pas oublier que  la Grèce des cités est également un univers de dysfonctionnements et d’aberrations, de guerres civiles et de tyrannies, de trahisons et d’oppressions.   
Dans l’étendue de ses écrits, la réflexion sur la religion tient une place considérable, mais pas exclusive. C’est surtout en tant que lecteur attentif des mythes  et de la parole poétique, voire tragique, des Grecs, que Vernant s’interroge sur  la nature du polythéisme grec, sur les relations que les fidèles tissent avec leurs  divinités, sur les pratiques qu’ils mettent en œuvre dans ce type de communica- tion avec le monde divin et héroïque, sur les façons dont le religieux s’engage  dans les institutions de la cité. Vernant reste, en effet, un merveilleux conteur  des mythes[2], c’est au « mythe » qu’il revient de façon constante[3], sans cesser de  s’intéresser à ce qu’il appelle « la pensée religieuse », sous sa forme écrite, une  pensée qui s’exprime « dans et par des textes qui s’articulent, de façon diverse,  tantôt pour s’y mêler tantôt pour s’y opposer, à des écrits de genres différents,  littéraires, politico-administratifs, scientifiques »[4]. Mais c’est aussi à une exploration du langage figuratif qu’il consacre de longues années de son enseignement,  en  réfléchissant  au  statut  anthropologique  de  l’image,  de  l’imagination,  de  l’imaginaire[5].   
Un homme pour qui la fraternité et l’amitié, la philia, ont tant compté dans  ses engagements, ne pouvait pas rester un chercheur isolé. Il n’est donc pas  étonnant que la fondation du Centre de recherches comparées sur les sociétés  anciennes (1964), une des plus belles créations de Jean-Pierre Vernant, doive  beaucoup à l’amitié, au besoin de travailler avec les autres, au goût des entre- prises collectives. Si cette équipe, appelée plus tard Centre Louis Gernet, est  devenu essentiellement, au fil des années, une grosse équipe d’hellénistes à  laquelle se sont joints quelques latinistes, il ne faut pas oublier que les débuts du  Centre, ainsi que son développement pendant une longue période, avaient été  placés sous le signe du comparatisme. Réunissant une pléiade de spécialistes de civilisations anciennes, mais aussi des orientalistes et des anthropologues, ce  groupe à plusieurs voix débattait et comparait les formes diverses que pouvaient revêtir, dans ces différentes cultures, le religieux ou le politique, la vie  agricole ou la guerre, le travail ou l’économique comme en témoigne une série  d’ouvrages collectifs, dont certains étaient dirigés par Vernant[6]. Par ailleurs,  même lorsqu’il choisissait de rester sur la seule terre grecque, il aimait bien  l’écriture à deux voix, ou la codirection de travaux issus d’aventures communes[7].   
Certes, aucun Centre de recherches ne saurait rester le même au fil du temps  et des nouvelles générations, et les appellations ‘l’École de Paris’, ‘l’équipe  Vernant’, qu’on continue à utiliser parfois, surtout en dehors de la France, pour  qualifier le Centre Louis Gernet, pourraient apparaître aujourd’hui restrictives,  voire statiques. Quoi qu’il en soit, Vernant est resté, jusqu’à la fin de sa vie,  profondément attaché à cet espace de recherches et de débats qu’il avait créé, et  dont il ne pouvait séparer ni son « œuvre propre », ni sa « vie », ni sa « personne », comme il le disait. Il est resté toujours fidèle à cette équipe qui, au-delà  des fortes tensions qu’elle a pu parfois engendrer, constitue un lieu vivant de  rencontres entre enseignants, chercheurs et étudiants, venus d’horizons et de  pays différents.     
Lorsque quelqu’un part, en laissant derrière lui une œuvre aussi foisonnante,  fruit de son labeur pendant toute une vie, le pire service qu’on puisse lui rendre,  c’est de le figer sur un piédestal, en répétant inlassablement ses thèses, ses  conceptions, ses conclusions. Mais l’approche attentive et réfléchie d’une telle  œuvre n’empêche en rien le sentiment de gratitude, de reconnaissance, voire le  plaisir qu’elle procure, en ouvrant au lecteur de vastes horizons, en lui donnant  le goût de la découverte de l’Autre, en lui dévoilant cet univers grec tant aimé  par Jean-Pierre Vernant. Un univers, dont la présence dans le monde actuel  était  si  importante  pour  lui,  comme  le  montrent  ces  paroles  qu’il  avait  prononcées, en recevant la Médaille d’or du CNRS (1984), des propos qui  continuent  à résonner  aujourd’hui : « Nous voulons que la Grèce demeure  présente dans notre enseignement, vivante dans notre culture, non pour qu’elle  renvoie à une élite de savants, en miroir, le reflet de ce qu’ils s’imaginent ou  voudraient être, mais pour que, située à sa place dans une histoire humaine qui  comporte bien des chemins, elle nous engage à réfléchir plus lucidement sur les implications  et  les  enjeux  de  notre  civilisation,  qu’elle  nous  éclaire  sur  ce  que  nous sommes, comparés et confrontés aux autres. Notre hellénisme est comparatif  parce  qu’il  se  veut  une  contribution  à  la  connaissance  de  l’homme,  dans  la  variété de ses univers de culture. » 


[1]   Cf., entre autres, L’idividu, la mort, l’amour. Soi-même et l’autre en Grèce ancienne, Paris, Gallimard,  1989; L’homme grec (sous la direction de Jean-Pierre Vernant), Paris, Seuil, 1993.
[2] Cf. L’univers, les dieux, les hommes, Paris, Seuil, 1999, un livre enchanteur, « écrit pour tous »,  grands et petits.
[3] En témoignent plusieurs titres de ses ouvrages : Mythe et tragédie en Grèce ancienne (avec Pierre  Vidal-Naquet), Paris, Maspero, 1972; Mythe et société en Grèce ancienne, Paris, Maspero, 1974; Mythe et tragédie en Grèce ancienne, deux (avec Pierre Vidal-Naquet), Paris, La Découverte, 1986; Mythe et religion en Grèce ancienne, Paris, Seuil, 1990. Voir aussi son article éclairant « Frontières du mythe »,  dans Mythes grecs au figuré, de l’Antiquité au baroque (sous la direction de Stella Georgoudi et Jean- Pierre Vernant), Paris, Gallimard, 1996, p. 25-42
[4] Cf. sa leçon inaugurale au Collège de France, Religions grecques, religions antiques, Paris, Maspe- ro, 1976.  5  Cf. Figures, idoles, masques, Paris, Juillard, 1990
[5] Cf., à titre d’exemple, Problèmes de la guerre en Grèce ancienne, Paris/La Haye, Mouton & Co,  1968; Divination et rationalité, Paris, Seuil, 1974; La mort, les morts dans les sociétés anciennes (ouvrage  dirigé avec G. Gnoli), Cambridge/Paris, 1982.
[6] Cf. La cuisine du sacrifice en pays grec (ouvrage collectif sous la direction de Marcel Detienne et  Jean-Pierre Vernant), Paris, Gallimard, 1979.
[7]